Arrivée d'Excelsior

Excelsior regardait la carte puis la grille puis la carte... Il était sur son cheval alezan qui hélas on le saura plus tard n'allait pas faire long feu. Un observateur bien informé se serait demandé pourquoi le Juste spinoziste vérifiait sur la carte ce qu'il savait déjà. Il était à l'entrée du château de Saulx, voilà tout !

En effet, Excelsior qui portait le patronyme de sa mère, Ravanel, et en second celui de son père, Boehm, était pour ainsi dire un enfant du pays. Un enfant adoptif car fait étrange il avait été trouvé près d'une Eglise par un curé puis recueilli par une famille spinoziste. Il faisait parti de ces quelques familles spinozistes très discrètes qui avait emménagé sur les terres de l'ancienne baronnie il y a déjà plusieurs générations. La petite ferme de ses parents était à peine à un lieu d'ici...

Mais c'était l'unique de la communauté spinoziste de Franche-Comté qui a l'exemple d'un de ses illustres ancêtre, Alazarh Eudes, avait été consacré "nazir" c'est-à-dire protecteur, juge et penseur. C'est pourquoi, ses parents l'avait envoyé très tôt à la Grande Ecole Spinoza, cette institution étrange où l'homme le moins sensible pouvait cependant sentir une sorte de présence vitale immanente qui baignait les lieux. C'est en ces lieux qu'il avait appris l'art de la pensée, l'art de la plume et de l'épée. Et là, il était devenu un des rares initiés...

Je viens à l'invitation du Vicomte Sirius Margny-Ridderlmark et de son cadet Eiddin car ce dernier me souhaite son précepteur.

Fils cadet Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 20/01/2008

Le garde aux couleurs sang et or ne comprenait toujours pas pourquoi il avait du rester tant de tant ici pour finalement accueillir ce bonhomme. Il avait l'air normal pourtant cet "Excelsior", d'accord il avait un cheval mais de la à ne pas vouloir le faire attendre. Enfin de ce qu'il avait compris c'était un autres des caprices du cadet, ces derniers temps celui-ci devenait insupportable. Quoiqu'il en était si il voulait être payer il fallait obéir. Être au ordres d'un gamin apprenant la danse, heureusement qu'il pourrait bientôt partir avec son cousin sur les routes.

Nous avions étés prévenus de votre visite Excelsior. Veuillez me suivre que je vous puissiez rencontrer le Vicomte.

Les grilles ouvertes, le garde n'avait qu'a faire traverser la cours pour rentrer dans le Castel, et normalement le Vicomte attendrait dans le Salon avec son fils.