Vicomté de Saulx
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 [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre.

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Sirius7
Vicomte de Saulx
Sirius7


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MessageSujet: [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre.   [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre. Icon_minitimeLun 7 Avr - 14:34

Barahir de Malemort

Apres que le jeune Margny l'eut provoqué en duel et que le jeune Malemort eut fini de se goinffrer de ses poisson seché dont il rafollait tant, celui-ci avait quitté la salle pour se mettre en quéte d'un temoin. Il lui fallait quelqu'un d'imposant, pas que le jeune Margny allât inventer des régles ou passé outre les usages, mais quelqu'un aussi qui saurait gardé pour lui ce duel, pas qu'il ne vienne aux oreilles de sa mére ou de son "beau-pére qui lui s'empresserais d'aller lui repeter. Et c'est au detour d'un couloir qu'il avait trouvé la personne ideal.

Certes c'était là Montjoie, le Roy d'Arme, et lui n'était... Il ne devait même pas se souvenir de son nom, mais vaille que vaille il l'avait salué et lui avait demandé, et bien qu'hilare, le Wulfen avait étonement accepté d'être le temoin.

Rendez-vous était fixer au lendemain, devant le cloitre, et c'était dans la discretion la plus absolue que le jeune Malemort s'était glissé dans dans ses vetement habituelle, sans froufrous aucun. Un simple gilet passé par dessus sa chemise, aux armes des malemorts cousu sur le coeur, ses eternelles gants, puis avait quitté les quartiers familiaux.

Mais cette fois, nul braquemart emoussé, il avait cherché dans les fourreau de l'armurerie il avait ensuite cheminé une bonne lame... A sa taille si possible, et apres en avoir tiré quatre ou cinq avait trouvé l'ideal. Une petite épée avec un plutôt grand manche, devant servir à une main sur un homme de bonne taille mais faisant office de batarde chez le jeune Malemort. L'attachant à son baudrier (et soupirant de joie lorsqu'il vit qu'elle ne trainait pas par terre) il passa la main à sa ceinture, pour y sentir le gant du jeune Margny et il rejoignit le cloître, là ou le duel aura lieux.



Fitzounette

Voilà quelques temps que la gosse suit un des futurs duellistes... Il lui faut se renseigner au sujet des participants, pour pouvoir par la suite influencer les paris clandestins, qu'elle compte organiser, dans le sens qui lui permettra de s'en mettre plein les poches.

Les entreprises mafieuses, les jeux, arnaques en tous genres, le brigandage (apellé aussi "Pic-Nic sur nœud"), la vendetta... Jouer les mercenaires, prendre part aux révoltes, aux prises de villes, et toute autre joyeuseté... autant de domaines dans lesquels elle est aguerrie.
Elevée en grande partie par son oncle, Blademaster de Dénéré, marchand richissime et malhonnête, Roy de l'entourloupe et par une volière entière de buses avec en tête son illustre grand-père 197856, son divin oncle Beucheumeu, et ses Seigneurs Vadikura et Patity, la petite buse a déjà tout d'une grande.

Pister une proie, ce n'est pas son passe temps favoris. C'est long et ennuyeux. Et il faut se taire. Elle qui adore bavasser, quelle punition !
Le jeune homme semble se préparer au combat, enfilant sa tenue, l'air décidé, concentré sur son objectif.

C'est alors qu'elle réalise que le duel est sur le point de commencer. Déjà ? Mais elle n'a pas eu le temps de tout organiser... Et qui plus est, il semblerait qu'il se déroule dans le plus grand secret. Mais comment débusquer des parieurs, alléchés par un gain illusoire ?

Elle laisse échapper un grognement de contrariété à peine audible, mais suffisant pour compromettre sa planque. Elle retient sa respiration, le cœur battant la chamade, espérant ne pas être découverte.



Eiddin

[Note : La scène se passe 2 jours après la provocation en duel, et après qu'Eiddin soit allé au bal. Pour des raisons HRP le RP vient pas dans l'ordre chronologique, puis de toute manière on ne s'y retrouve plus dans tout ça donc bon ^^.]

Eiddin avait passé toute la journée précédente dans sa tente, préparant son équipement ou se remémorant toutes ses meilleurs bottes et feintes. Bien qu'une telle attitude avait du mettre la puce à l'oreille de tous, il n'avait mis au courant que son père. Ainsi il serait moins humilié si il venait à perdre. Et son père chanterait bien assez ses louanges si il gagnait.

Plus le temps passait, plus Eiddin se rendait compte que ce duel ne serait pas quelque chose de simple. Bien évidement qu'il avait un atout, il avait été entraîné aux duels avec son jumeau Gawen. Il avait combattu à son niveau donc et mieux progressé que d'autres de son âge. Mais tout de même, son adversaire était musclé et avait bien deux année de plus que lui.

Eiddin sortit sa tête pour regarder le ciel, le temps était venu. Son père comme prévu était présent. Comme un homme grand de ses douze ans, Eiddin poussa un grand soupire et se leva. Il s'habilla très sommairement, pas la peine d'abîmer du beau linge, pris sa rapière personnelle puis quitta la tente suivit de son père.

Ils étaient enfin arrivés, le sol était suffisement plat et sec pour qu'un duel puisse avoir lieu. Ils n'étaient à priori que quatre. Eiddin eut un sourire, remarquant qu'ainsi fait ce duel avait un quelquechose de clandestin.

L'enfant vint se fixer à cinq bon pas de son adversaire, ses pensées avaient disparu et il ne se concentrait dès lors plus que sur son combat. Le duel s'engagerait dès que son père de témoin aurait annoncé les règles. Pendant cet entre-temps Eiddin, rapière au clair, regardait son adversaire droit dans les yeux. Celui-ci avait une arme beaucoup plus imposante, pour sûr qu'il ne faudrait qu'une touche pour que le sang d'Eiddin soit versé.



Zya

Une petite missive reçue la veille, délivrée par un page de Saulx...
A l'intérieur, on pouvait y lire la demande d'assistance à un duel.

Clémence Ambre Constance soupira... Tout cela par sa faute.
Elle la ressortit pour trouver les indications nécessaires : lieu et heure de rendez-vous.
Elle la fourra dans une poche cachée de sa robe et prit sa capeline doublement fourrée. Resserrant les pans sur sa personne, elle sortit de la tente paternelle et prit chemin du cloître.

La silhouette blanche se déplaçait à petits pas énergiques sur les chemins, tentant de se souvenir de l'emplacement de l'abbaye.
Point question d'arriver en retard. Après tout, elle y avait sa part de responsabilité.

Elle tiendra sa langue la prochaine fois. Un sourire apparut, fugitif, à la pensée que son précepteur trouvait cet évènement égal à une bonne leçon pour la jeune fille.

Le froid de mars pénétrait ses vêtements mais l'air était sec.
Elle s'enfonça dans un passage arboré et découvrit alors l'abbaye.
Et le cloître se montre enfin...
4 personnes réunis là, dont deux déjà rencontrés et deux autres qui ne lui sont pas inconnus...

Elle s'arrête à l'orée du bois et hésite. Rester là et ne rien troubler? Ils ne la voient pas, lui tournent le dos.
Non, elle fut invitée par l'une des deux parties, autant s'approcher. Et de s'avancer, non loin des témoins tout en lançant un regard au jeune Margny...

Margny...elle a mis du temps à faire le rapprochement, même si elle ne sait encore rien de sa parenté avec ...

"Si la Princesse Armoria me savait ici..." et de frémir rien qu'en y pensant.


Aleks1611

L'annonce du duel d'Eiddin à son père avait provoqué une véritable tempête dans les tentes franc-comtoises, et la Dame de Fontenelle-Montby, qui s'était, le soir du bal, portée garante de la bonne conduite du cadet de Saulx, en avait pris pour son grade. Quelle crétine... faire ainsi confiance à un garçon aussi sûr de lui, aussi méprisant des autres, à l'ego aussi démesuré... Non, elle avait, sans le savoir, jeté au feu une bibliothèque entière, en faisant confiance à ce jeune homme "raisonnable", "au comportement digne de son rang"... Ah, ben digne de son rang, il l'était, il se battait dans les règles... Mais bon. Quand même. Ca faisait un peu mauvais genre sur les bords. Un tout petit peu. Enfin. C'était fait, c'était fait, et même si le Vicomte avait d'abord grondé comme un fou furieux, arguant que l'on était quand même pas venu jusqu'en terres françoises pour organiser des duels clandestins de jeunes coqs, nul n'était dupe quand à son sentiment réel à propos de cette affaire, à savoir de la fierté, purement et simplement, envers son fils. Ah, les hommes... Son cadet, jeune mâle sur lequel le Vicomte fondait apparemment pas mal d'espoirs, allait faire l'apprentissage du combat d'homme à homme, du duel, qui plus est pour défendre l'honneur d'une demoiselle outragée... On aurait beau dire ce qu'on voudrait, ça, c'était un comportement noble et... fier. Surtout fier.

Du coup, la situation avait été vite réglée. La phase de hurlements passée, le Vicomte avait voulu prendre les choses en main de façon rationnelle, et aider son fils à peaufiner les détails d'organisation. Sa colère - qui pesait autant sur son fils que sur sa future marraine - avait finalement fini par s'apaiser, et il ne tarderait sûrement pas à faire son apparition ; d'après ce que la Dame avait compris : il servirait lui-même de témoin à son fils. Situation qui relevait d'un certain comique, certes, mais bon, on faisait comme on pouvait.

Enfin, du coup, histoire de ne pas trop la ramener, la Dame de Fontenelle, qui n'avait tout de même pas pu résister à la tentation d'être présente à ce qui servait en quelque sorte de rite initiatique à son futur filleul, se faisait la plus discrète possible. Ca n'était pas le cas de la personne qu'elle entendit grogner dans les buissons, un peu plus loin sur sa droite, en s'approchant... A pas de loup, elle s'approcha, et soudain, écarta le feuillage et découvrit une gamine, planquée là pour elle ne savait quelle raison. Peut-être, elle aussi, une admiratrice du Cadet Margny, se dit-elle ? Et ben décidément, celui-là, il perdait pas de temps...


Laissez-moi deviner, je gage que vous avez égaré votre mouchoir.


Sirius7

Après la tempête qui avait soufflé et tout emporté dans la tente franc-comtoise, tout s'était calmé plutôt rapidement à vrai dire. La colère avait laissé place à la fierté. Son fils n'était pas un pleutre comme auraient pu l'être les autres enfants de son âge. De plus, il souhaitait défendre l'honneur d'une jeune demoiselle, ce qui était tout à son honneur. Eiddin avait décrit son adversaire comme un jeune homme un tout petit peu plus âgé que lui, un personnage imbus de lui-même, prétentieux, se croyant tout permis et surtout n'ayant aucun sens de l'honneur, puisqu'il n'avait pas hésité à mettre un coup d'épaule à une gamine pour un morceau de jambon.

Le Vicomte avait préféré ne pas intervenir dans la préparation de l'équipement de son fils. Il voulait le voir choisir lui-même ce qu'il pensait être le plus adapté pour son premier duel. Et puis ce n'était pas comme si il le lâchait tout seul comme ça, c'est qu'il avait déjà de l'entrainement le gamin. Bon évidemment rien ne valait un vrai combat, avec une arme blanche et non pas un bâton comme il avait si souvent testé les effets contre son frère Gawen. Et quand il raconterait ça à son aîné, peut être bien que ça l'impressionnerait même.
Ainsi donc, l'enfant avait choisi une rapière. La sienne normalement, même s'il ne s'en était certainement jamais servi "pour de vrai". Sauf si il n'en avait pas parlé à son père... Auquel cas c'était encore mieux, il n'aurait pas à s'étonner de l'effet que cela fait d'entailler la chair de son adversaire. Les premières gouttes de sang versées procurent toujours un effet étrange, plus ou moins jouissif selon les personnes.

Après quelques minutes de marche, placées sous le signe du silence, le père et son fils arrivèrent enfin. Le dénommé Barahir était déjà présent. En sa compagnie, un homme qui ne semblait plus très jeune. De plus près, Sirius reconnut le Wulfen qu'il avait pu croiser à la Hérauderie Royale lorsque lui-même était Maréchal d'Armes Impérial. Le jeune Barahir ne plaisantait pas dans son choix du témoin... Ce duel n'était décidément pas un simple jeu entre les deux garçons. En tout cas, Barahir était effectivement un peu mieux bâti et plus grand qu'Eiddin. Maintenant arrivé juste à côté, il salua le Roy d'Armes et le jeune Malemort d'un signe de tête. Les duellistes étaient là, ainsi que les témoins. Ca allait pouvoir commencer... Il restait juste à régler une dernière chose, histoire de mettre les choses au clair.


Comme prévu, enfin à ce que lui avait dit son fils, ce sera un duel au premier sang. De plus, le choix de l'arme est laissé libre aux deux adversaires.


Dernière édition par Sirius7 le Dim 10 Mai - 14:31, édité 2 fois
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[Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre. Empty
MessageSujet: Re: [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre.   [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre. Icon_minitimeLun 7 Avr - 14:44

Fitzounette

Et ce qui devait arriver arriva. L'enfant est repérée. Elle se redresse confuse, toussote légèrement, et commence à fabuler en priant pour que cela ne soit pas trop flagrant. Elle murmure à son tour :

Oh quelle aventure Ma dame ! Je me suis réveillée ce matin avec une furieuse envie de prier et de méditater. Mais quand je suis arrivée ici, j'ai aperçu ces jeunes hommes prêts à en découdre... Je me suis alors dissimulée, craignant de les déranger...

Un sourire angélique se dessine sur son visage et elle espère que ses balivernes seront avalées. Elle demande alors, non sans chercher à préserver ses propres intérêts:

Vont-ils vraiment se battre ? Ne pouvons-nous pas les dissuader de cette folie ? Ou tout du moins les encourager à reporter ce combat ? Peut être qu’ils an oublieront alors la genèse de cette querelle et que tout ceci n’aura plus lieu d’être !


Aleks1611

Hinhin. Elle la prenait vraiment pour une sotte de la pire espèce, si elle croyait qu'elle allait avaler une invention aussi peu crédible et hors de propos. La Dame de Fontenelle avait-elle tellement l'air d'une pauvre niaise ? Non, question naïveté, elle avait déjà fait fort un peu plus tôt, on allait s'arrêter là pour le moment. Mais la question était de savoir comment au juste se débarrasser de la jeune importune... alors qu'elle même n'avait pas "officiellement" conviée non plus, d'ailleurs. Hem. Enfin, quand même, elle, elle connaissait un des participants... Bref. Gênante situation s'il en est. Il y eut un court silence, durant lequel la franc-comtoise cherchait le meilleur parti à prendre, puis, elle répondit à la jeune fille, toujours sur un ton presque inaudible :

Ne vous redressez pas trop.

Elle se baissa légèrement à son tour, pour être sûre qu'elles n'étaient pas repérées, malgré l'agitation que son arrivée avait causé chez son interlocutrice, et réfléchit un instant. Quelle poisse... Un duel clandestin qui ne l'était plus vraiment, puisqu'il avait rameuté des spectateurs... Rhâ, vraiment, c'était pas de chance. La meilleure solution était encore de sortir un bobard à peu près crédible - enfin... on ferait ce qu'on pourrait - pour se débarrasser de la gamine, mais que dire, que dire ? Et si le mensonge prétexté se répandait ensuite, qu'en l'éloignant, on ne faisait que rameuter d'autres gêneurs ? Non, finalement, mieux valait la garder là avec soi, en essayant de savoir si l'on devait attendre d'autres spectateurs officieux...

Je pense en effet que vous dérangez, oui, et c'est pourquoi je me fais discrète en m'adressant à vous. On aimerait pas que sa curiosité, pardon... son envie de... "méditater"... nous ramène des problèmes, mh ?

Hop, un petit coup de pression, juste pour le plaisir. Enfin, coup de pression... si l'on pouvait dire... La jeune fille n'avait pas vraiment l'air de ces gamins qui craignent l'autorité parentale comme la peste, et qui tremblent de rentrer au domaine après avoir fait un accroc à leur veste. Commençant à voir, avec les questions de la gamine, où elle voulait en venir, elle se contenta purement et simplement de n'y pas répondre. Ca éviterait les problèmes.

Enfin. Puisque vous êtes-là, attendez-ici que la chose soit finie avant de discrètement vous éclipser.


Wulfen

Il se présenta à son tour pour clôre la mise en place des acteurs de cette petite farce d'adolescent.
Duel au premier sang... soit il serait donc témoin du jeune Malemort puisqu'il s'agissait d'une affaire d'honneur... il avait d'ailleurs été bien près de demander réparation à un petit ducaillon en mal de gloriole. Il pouvait comprendre.
Il ferait ensuite la leçon au jeune homme...

Il salua tous le monde et se tint prêt.



Barahir de Malemort

Attendant, le jeune Malemort avait ecouté le vicomte comtois et n'avais pu s'empecher de se sentir soulagé lorsque celui-ci avait dit qu'il serait au premier sang. Mourir pour un morceau de jambon aurait été chose des plus futiles, même si il devait bien faire savoir au blondinet qu'on ne commandait pas un Malemort sans s'y risqué.

Il souris au Wulfen, redressa la tête et mit la main dans sa ceinture, au dessus d'ou pendait le gant d'Eiddin. Il n'avait pas attendu de se voir retourner celui du Malemort, il avait detaler, mais qu'importait. Et si il perdait ? Et si ca mére l'apprenais ? Il avait croisé le Roy d'Arme et lui avait demandé, car de part une branche par alliance... De part alliance d'ailleurs il était apparenté aux Malemort, mais il ne le connaissait pas comme un confident de sa mére. Et les comtois... Des imperiaux, sans guére de lien avec les sujets du roy.

Il soupira, tout en s'offorcant de cacher sa pére, le tres-haut étais avec lui, c'était lui le provoqué il ne pouvait pas perdre. Serrant avec plus de force le gant et la ceinture il attendit



Eiddin

Alors que ses phalanges commençaient à blanchir tant il serrait sa garde son père venait de finir de rappeler les règles du duel. L'enfant esquissa un pas, puis se ravisa se souvenant soudain qu'il fallait tout d'abord saluer son adversaire. Formalité faite, le combat commençait dès que les deux duellistes retournèrent à leur place. Se mettre sur la défensive étant complètement exclu, Eiddin avait décidé d'être agressif au combat.

Ne se connaissant pas, les deux adversaires devraient se jauger lors de plusieurs échanges de coups. S'engagerait alors un échange de coups entre les deux enfants. Mais Eiddin savait qu'esquiver chaque attaque de Barahir ne serait pas une mince affaire - voir de l'ordre de l'impossible.

Alors qu'il ne venait seulement d'esquiver que le second coup de Barahir Eiddin s'engageait d'un bon pas vers son opposant. Que son épée puisse percuter le bras de Barahir et faire couler le sang.



Barahir de Malemort

Le jeune Malemort repondit au salut de l'imperial, sortis "son" épée, et se mit en garde. Laquelle ? La garde de la reine pour sur, si le Juliani l'avait vilainement estoqué, se petit pleutre de comptois avec sa brindilles ne resisterais pas à une violent taillé. Passant son bras gauche devant son menton, il commença une passe avant, en maintenant la garde.

Ne quittant pas Eiddin des yeux, froncant les sorcil pour se donner l'air mechant quand il vit l'imperial en allant vers lui. Plutot courageux, il fallait l'avouer.



Eiddin

Sa lame vint effleurer le bras de son adversaire, l'attaque avait été trop courte pour qu'il puisse réellement toucher. A cause de sa trop faible allonge, le sang n'avait été versé et désormais Barahir se tiendrait sûrement mieux sur sa défense. Eiddin maudissait sont trop jeune âge tout en se reculant hors de porté de l'épée adverse.

Se reculer certes pour ne pas être touché par un contre, mais aussi pour mieux pouvoir ré-attaquer. Pris dans l'engouement du combat Eiddin eut un sourire puis repris l'assaut, attaquant Barahir presque sur sa garde plusieurs fois de suite avant de calmer ses attaques et de reculer de quelques pas.



Barahir de Malemort

Alors qu'il tenait toujours sa garde, pret à frapper, c'est le jeune Margny qui lanca le premier couple premier coup, son allonge trop courte pour qu'il touche, juste avant d'aller en rompant. Le jeune Malemort saisi l'occasion pour animé sa "batarde" pour tenté d'assener une martel en chef au blondinet.

Le sans nom soit sur lui, il esquiva, n'essayant en aucun cas de bloqué avec sa petite lame si bien que celle du jeune Malemort fini a terre, à ripper la pierre du cloitre.



Eiddin

Comme il s'y attendait la contre attaque vint immédiatement. Eiddin bondit légèrement en arrière. La lame adverse le loupa, cogna le sol. Eiddin fit deux pas en avant puis envoya violemment sa lame fendre la chair du bras adverse. Le sang était versé, Eiddin avait vaincu.

Eiddin détacha alors son attention du combat jetant un œil aux témoins, voir les réactions des témoins puis aussi s'apercevoir que Zya était présente. Il devait donc avoir l'air sûr et donc retenir son soupire de soulagement. Pourtant il le méritait ce soupire, l'engouement redescendait, et Eiddin pensait alors l'idée de la douleur qu'il aurait pût connaître si il avait reçu un coup, et surtout si il avait loupé cette dernière esquive. Il se rendait compte qu'il y avait véritablement un pas entre les duels d'entrainement et les vrais.
Mais il en était ainsi, et après tout il était responsable de tout cela.
Il prit une respiration et s'adressa à Barahir.


Puisque vous êtes vaincu je crois que vous vous devez désormais de présenter vos excuses. Vous êtes chanceux Dame Zya de Saint Ange-Gilraen est ici même.

Une fois cela fait l'enfant se retourna vers les deux témoins et la spectatrice.
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MessageSujet: Re: [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre.   [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre. Icon_minitimeLun 7 Avr - 14:49

Aleks1611

Plus loin, dans les buissons, toujours en compagnie de la spectatrice clandestine, la Dame de Fontenelle-Montby ne manquait pas une seule des passes des jeunes garçons qui s'affrontaient avec le sérieux le plus intense. Elle frémit quand son futur filleul évita de justesse un coup particulièrement bien lancé de son adversaire, qui aurait pu lui donner la victoire, mais faillit hurler de joie lorsqu'elle le vit riposter avec autant de rapidité et de précision, et atteindre son but. Bizarrement, à cet instant, elle comprenait beaucoup mieux la fierté que le Vicomte avait pu ressentir en apprenant que son cadet allait mener son premier duel, et le ton quelque peu railleur qu'elle aurait pu avoir en évoquant le sujet quelques minutes plus tôt, laisserait largement la place à un registre bien plus euphorique à présent que le jeune Margny s'était sorti avec dignité et brio de l'épreuve.

Quand, enfin, se tournant vers les témoins, il demanda à son adversaire de présenter ses excuses à la jeune donzelle outragée, elle crut atteindre le summum de l'orgueil. Pour sûr, son filleul ferait un fameux gentilhomme, aimé par les femmes, mais craint par les perfides qui auraient l'idée de l'outrager (et si vous vous posez la question, oui, la Dame de Fontenelle conclut tout ceci d'un duel d'adolescents, et non, elle n'a pas l'impression d'exagérer).

Elle ne tenait plus, elle ne pouvait pas rester dissimulée ainsi, elle en mourrait, si, adoptant un ton plus réservé et plus timide, la jeune fille répondait quelque chose d'inaudible pour elle à son sauveur. Pas question de rater la moitié du spectacle à cause d'un mauvais placement.


Et bien, il me semble que vous n'avez plus à craindre de déranger quiconque, vous pouvez donc retourner à vos occupations, très chère. dit précipitamment la Dame en se redressant tout à fait, époussetant rapidement sa tenue pour en enlever les potentielles feuilles qui l'auraient accrochée. Je vous souhaite de tranquilles et fécondes méditations.

Elle ne prit même pas la peine d'entendre la réponse de la fille, qui, certainement, inventerait encore quelque chose pour rester encore un peu, et satisfaire davantage sa curiosité, et s'approcha à petits pas silencieux des spectateurs du duel. Elle se plaça légèrement à l'écart, mais pas trop tout de même, de sorte à ce que l'on put croire qu'elle était arrivée pendant le combat sans que personne ne s'en soit aperçut. Là, elle guettait avec une avidité sans pareille la réaction du vaincu, et surtout celle de la jeune demoiselle vengée...


Barahir de Malemort

Là comme la fois précedente, le jeune Margny fut prompte, mais cette fois en plus il calcula bien son allonge et lui porta un coup qui dechira sa chemise, et lui fit sentir la douleur piquante de la morsure de la chaire...Ou celle de la defaite en fait il n'aurait su le dire. Alors que le sang commencait à imbiber sa manche de chemise, le jeune Malemort jeta rageusement sa lame à terre et baissa les yeux.

- Puisque vous êtes vaincu je crois que vous vous devez désormais de présenter vos excuses. Vous êtes chanceux Dame Zya de Saint Ange-Gilraen est ici même.

Soit Margny, j'avoue ma defaite...

Le jeune Malemort appuya sur l'estafilade qu'il venait de subir sur son biceps droit, pas vraiment grave ni douloureuse, mais surtout humiliante à souhait.

Designez moi la dame que j'ai bousculé que je m'en aille m'excuser.


Zya

Le combat commença...chacun attaquant et se défendant de son mieux, chacun à sa manière, chacun pour l'honneur ... ou leur fierté?

Mais l'Aspirante n'est pas plus impressionnée que cela. Elle connait les duels tout comme l'arrogance de certains. Elle ne cherche pas à se battre contre autrui, ayant prêtée serment de défendre la veuve et l'orphelin.
Et en l'occurence, ici, il s'agissait d'elle même et elle aurait pu se défendre... si elle l'avait voulu. Une offense ainsi, elle en avait connu d'autres. Maintenant qu'elle savait pourquoi un tel duel, elle se sentait juste coupable de n'avoir su maîtriser assez vite sa colère, de s'être laissée emporter stupidement. Ils n'auraient eu à se battre. Même si la leçon était bonne à prendre pour les deux. Elle ne pensait pas que cela mérita un duel pour autant.

Mais elle appréciait le geste de Margny. Il ferait un bon chevalier, s'il choisissait cette voie. Enfin, pense-t-elle. Mais à onze ans, est-on assez sage pour juger de cela?

Elle sourit au jeune Eiddin quand elle l'entend clôre le combat finement gagné. Il faudrait qu'elle le remercie, une fois tout ce spectacle fini.

- Puisque vous êtes vaincu je crois que vous vous devez désormais de présenter vos excuses. Vous êtes chanceux Dame Zya de Saint Ange-Gilraen est ici même.

Et de regarder l'autre qui ne se savait même plus qui il avait malmené.
Lui par contre, niveau chevalerie...il avait encore à apprendre. Pas très physionomiste le ... fils de ...? De grands yeux. Elle vient enfin de comprendre pourquoi il lui rappelait quelqu'un...


Barahir de Malemort

Le jeune Malemort leva fierement la tête, même dans la defaite, et jeta un regard circulaire. Une seul dame, tournant donc les talon, il se dirigea vers elle, appuyant toujours sur sa "blessure". iI arriva devant la fille, jeta un regard au Wulfen par dessus son epaule et la regarda, puis lui dit:

Ainsi donc dame... Zya ? Comme à été defini ce duel au cour duquel j'ai été vaincu... Veuillez accepté humblement mes excuses pour la bousculade que je vous aie fait subir il y a deux jours de cela.

Il soupira, puis leva les yeux vers ceux de la flamande.


Zya

Il quitte sa contemplation terrestre pour faire ce qu'on attend de lui. Au moins a-t-il pour lui le respect des codes, bien qu'il se cache derrière sa fierté. Toujours ce regard.

Ainsi donc dame... Zya ?

Acquiessement du chef de la part de la jeune fille

Comme a été defini ce duel au cour duquel j'ai été vaincu... Veuillez accepter humblement mes excuses pour la bousculade que je vous ai fait subir il y a deux jours de cela.

Accord au bord des lèvres... Il lève la tête.
Elle se retient un instant, change mentalement de formulation. Esquisse d'un sourire pour dédramatiser la chose.

Messire de Malemort... j'aurais préféré faire la connaissance du fils d'une de mes soeurs ...

Ca lui fait toujours un drôle d'effet de dire ça d'une adulte.
Et tanpis l'impair si ce n'est point son fils. Au pire, il peut être flatté qu'elle le prenne pour le fils de Nebisa. Et sinon, il aura tôt fait de la corriger.

... en d'autres circonstances. Mais soit, "l'honneur" *grimace légère* fut lavé.
Il aurait pourtant suffit d'un mot pour éviter cela... J'ai l'heur de croire que vous ayez compris qu'il ne faut point parfois, camper sur ses positions et qu'il est plus simple de changer d'attitude, même si cela vous gêne sur l'instant. Cela peut éviter des désagréments telle qu'une blessure.

Tu te prends pour qui, là, Zya? Ton précepteur? Un peu plus et tu lui précisais que la blessure peut être d'amour propre et/ou physique!

Comprenez par cela que j'accepte vos excuses et que j'ose espérer que notre prochaine rencontre sera disons...moins hasardeuse ou tumultueuse.

A lui de voir s'il s'en contente, ou s'il veut ajouter quelque chose. Elle s'adressera ensuite au jeune sieur triomphant pour son honneur.


Barahir de Malemort

Aaaaahhh... Une Dame blanche... Comme si le tableau ne lui était pas assez defavorable comme ça, il eut fallu qu'il en bouscule une de l'ordre de sa mére ainsi que de celle qui allait mener la liste dont il faisait parti en Alençon.

Quelle age pouvait-elle bien avoir ?


- Comprenez par cela que j'accepte vos excuses et que j'ose espérer que notre prochaine rencontre sera disons...moins hasardeuse ou tumultueuse.

Ainsi donc, tout comme le jeune Margny, vous semblez exceller dans la morale et les leçons on dirait ? Louons le Trés-Haut, car nombre de futur précheurs et curés semble tout designé pour le servir dans un proche avenir.

Perdre un duel, son premier vrai duel n'était pas assez humilant pour qu'en plus on se permette de lui faire la morale ? Lassé, et honteux... Soit, il se reverrais un jour, sur les terre de Bretagne ou d'ailleurs, quand les carreaux pleuvront et que le adversaires ne s'arreteront en rien au premier sang, et là ils verront si un mot suffit, comme dans le Maine, pas dans un cloitre d'eglise, en tenue d'apparat.

La honte de la defaite et ma parole engagé me retienne de soulagé mon coeur... Disons donc... Que c'est grande joie pour moi que d'être excusé et... Notre prochaine rencontre c'est cela.

Il leva les yeux au ciel, fit un pas vers la droite et se baissa pour ramasser son épée, dont il essuya la pointe sur sa chemise avant de la remettre au fourreau, toujours à sa ceinture, soupirant malgré tout, ce n'était qu'une dame blanche, il avait eu de la chance dans son malheur car il n'aurait pu se retenir d'insulter un coquelet du Saint Esprit.


Zya

- Ainsi donc, tout comme le jeune Margny, vous semblez exceller dans la morale et les leçons on dirait ? Louons le Trés-Haut, car nombre de futur précheurs et curés semble tout designé pour le servir dans un proche avenir. .... La honte de la defaite et ma parole engagé me retienne de soulagé mon coeur... Disons donc... Que c'est grande joie pour moi que d'être excusé et... Notre prochaine rencontre c'est cela.


Elle faillit éclater des rire à ces paroles. Ne riait-elle pas déjà elle-même des siennes propres, intérieurement?
Prévisible, en bon jeune coquelet.


Pour ma part, je continuerai de servir Notre Roy bien avant de penser servir de plus près le Très Haut.
Mais je n'en attendais pas moins de vous...
C'est mon precepteur qui risque d'être content quand je lui rapporterai "ceci".
Avec de telles paroles, l'on dirait que vous avez réussi là où lui s'échine depuis quelques années à présent...
Enfin, en bon membre de famille noble, ne doit-on pas être bon Aristotélicien? N'est-ce pas l'un de nos devoirs?


Et comme sur le ton de la confidence :

Je suis ravie d'apprendre que je le suis...

Sourire ironique, sourcil droit haussé qui accentue le tout. Typique d'une adepte des joutes oratoires. Il veut s'engager sur ce terrain? Soit, laissons lui la porte ouverte.



Barahir de Malemort

Regardant de nouveau la flamande, il ne put que prendre un air desolé, c'était bien le discours d'un membre d'une ordre de chevalerie que cela, faire partit d'une sous armées royal et y placé sa loyauté avant celle envers sa famille ou son comté, que venait faire un telle argument ici d'ailleurs ?

Mais si c'est là votre choix ma dame, que de penser qu'il faut être croyant par devoir et nos par conviction, fait donc, qui suis-je pour vous juger ? A votre instar, ou à celle du jeune Margny je n'ai pas votre aptitude à faire la morale et à dire "ce qui aurait pu être evité si..."

Il prit sa tête desesperé, la même que quand il mettait en accusation les pire racaille d'Alençon... Devait-il perseverer dans un duel sterile, ou bien tourner poliment les talons devant cette mauvaise foi, il en sortirais perdant un seconde fois dans tout les cas. Ne pas reflechir, ne pas ecouter mais seulement repondre, il avait deja vu une methode pareil. Le nom d'Ylanis lui vint alors à l'esprit, puis celui de son beau pére, des avocats.

Quant à parler du Roy à l'un de ses serviteurs, grand bien vous en fasse, mais gargarisez vous une fois que vous aurez combattu en son nom, ou une fois que vous aurez servi dans son domaine, car quelques passe à la commanderie de la Tour d'Auvergne ne vous rend en rien meritante aupres du Roy.

Aïe... Sa mére et la belette ne lui pardonnerais pas si elle entendait... Quoique... Et le Wulfen allait il intervenir, car c'est vrai qu'il depassait là les limites d'un perdant, mais chevalier d'isenduil, ancien templier de l'epoque ou c'était le bras armé de l'Eglise, et un des premier serviteurs du Roy...

Comment tourné les talons au plus vite, sans être un pleutre ?
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Sirius7
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[Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre. Empty
MessageSujet: Re: [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre.   [Meymac - 18/03/08] [RP] Le lendemain devant le cloitre. Icon_minitimeLun 7 Avr - 15:01

Fitzounette

La gamine avait assisté au duel entre les deux jeunes coquelets. Elle vit l'offenseur être vaincu... L'honneur de la jeune femme est sauf... Tout est au mieux dans le meilleur des mondes... Humpf...
Puis la jeune femme qui n'avait su se défendre par elle même s'enorgueuillir d'être une Dame Blanche et de servir le Roy. Demandera elle à un gentilhomme de se battre pour elle quand elle sera confrontée aux horreurs de la guerre ? Une Dame Blanche ? Une Oie Blanche !
Et voilà que l'offenseur, qui commençait à plaire à l'enfant, puisqu'il lui semblait original et dissemblable de ses congénères, se mit à se montrer vaniteux, cherchant quelques petite gloriole en démontrant ses bons services à sa majesté des mouches...
Une chose est sûre, les caniches du Roy se diputeront toujours pour savoir qui est le plus fidèle et dévoué d'entre eux, dans une mascarade qui n'a pas pour intention de servir leur maistre avec désintéressement, mais bien de tirer quelque orgeuil, consécration, renommée, prestige, triomphe !
Edifiant pour la jeune fille, voir écoeurant. Il est des étapes dans la vie où l'on sait que l'on a choisit la bonne voie. Où la destinée transparait comme une lumineuse évidence.
Elle tourne les talons, en se disant que décidement, ces festivités qu'elle craignait ennuyeuses et pompeuses, furent pleines d'enseignements !



Sirius7

Un coup par-ci, un autre par là, pas mal... Ils se défendaient plutôt bien les gamins. Mais bon, évidemment le cadet Margny vainquit. Comment en pouvait-il être autrement ? La jeune donzelle Saint-Ange Gilraen qui se fait bousculer honteusement par le Malemort, et le Margny-Riddermark qui lui fait payer son affront tel le sauveur des contes que l'on racontait aux enfants. Quoi de plus normal, le gentil finit toujours par triompher. Parfait contre-exemple avec ce duel. Celui qui voulait se faire bien voir devant toutes les personnes présentes juste pour se faire remarquer avait gagné, blessant au sang l'innocent enfant qui voulait juste manger un morceau de jambon sans embrouille. Au moins, le Malemort aura retenu la leçon : Ne pas sous estimer un Margny. Il s'en rappellerait encore longtemps vu la cuisante défaite de ce jour.

Et le Vicomte, tout empli de fierté qu'il était d'être le père de ce gamin qui faisait déjà la loi hors des frontières de Saulx et de Franche-Comté, le regardait avec un grand sourire. On ne commande peut être pas un Malemort mais on le bat tout de même à plate couture. Enfin, le père était bientôt plus jubilant que le fils, il n'y avait pourtant pas de quoi, pas tant que ça en tout cas. Après tout ce n'était qu'un duel de gamins, un simple amusement. En tout cas, la fille, centre de tous les intérêts, ce qui ne devait pas lui déplaire, devait être satisfaite du résultat. Son honneur était lavé. Par un Margny en plus ! Raison de plus pour être encore plus contente.

Quant au Malemort, lui, semblait mal digérer son sort, ce qui était compréhensible, il continuait de provoquer la dénommée Zya. Le Vicomte en profita donc pour intervenir puisque Eiddin préférait savourer sa victoire dans la contemplation de la gamine.


Malemort !

Regardant le témoin de celui-ci, lui indiquant qu'il maîtrisait la situation et qu'il tenait juste à avertir le jeune homme de son comportement, le Vicomte enchaîna.

Ne soyez pas insolent, vous avez offensé la Damoiselle, désigne Zya du menton, vous en avez payé les conséquences, assumez maintenant. Il ne sert à rien de continuer à la provoquer, vous ne voulez tout de même pas qu'Eiddin vous apprenne à nouveau ?


Zya

Sourire ironique qui s'accentue à la réponse du Malemort.
Ca ne l'étonnait pas qu'il ne comprenne pas, un esprit obtus ne comprend jamais l'auto-dérision.
Et puis quoi encore? Qu'en sait-il si elle a ou non déjà combattu? Qui est-il pour la juger ou supposer son passé?
Elle? Issue d'une famille de militaire? S'il savait depuis quand elle accompagne ses parents sur les champs de bataille, s'il savait depuis quand elle prend part au combat, il se le verrait refermé, son claquet, le pédant!

Malemort! Ne soyez pas insolent, vous avez offensé la Damoiselle,vous en avez payé les conséquences, assumez maintenant. Il ne sert à rien de continuer à la provoquer, vous ne voulez tout de même pas qu'Eiddin vous apprenne à nouveau ?

Humpff Il n'a pas tord le père Margny. Et puis, elle avait choisi de l'ignorer une première fois plutôt que de perdre son temps dans des jeux qu'elle avait préssenti stériles, ce n'était pas pour se mettre à y jouer à présent que l'histoire entre les deux nobliaux était réglée.

L'Aspirante tourna alors son jeune visage plus si juvénile que cela vers Eiddin.

Magnifique combat que voilà Monsieur.

Puis s'approchant, ignorant délibéremment les autres, la voix plus basse, pour finir en confidence, les yeux trahissant son amusement.

Pour une première, vous avez brillamment mené la chose...
Je ne sais comment vous remercier d'avoir pris parti pour moi...alors que vous ne me connaissiez pas ou que je ne vous avais rien demandé.


Eiddin


Profitant de cet instant de gloire, Eiddin laissait parler Barahir. Décidément celui-ci n'en démordait toujours pas. Bien sûr Eiddin ne saurait réfuter que la ténacité et l'orgueil étaient de bonnes choses dont il fallait être pourvu. Mais il restait que certains devaient aussi apprendre la modération. Eiddin eut un sourire, il pourrait tout à fait devenir curé.

Son père venait d'intervenir et Zya délaissait alors le vaincu pour le vainqueur, lui. Devant son père ? Eiddin eut une brève hésitation avant de faire une révérence. Il ne savait trop si celle-ci était bienvenue mais après tout il s'était conduit comme son chevalier servant.
Sans qu'on ne le lui demande, certes.


Ce n'était que peu choses. On avait le droit de mentir pour être curé ?
Enfin si vous tenez à me remercier, offrez moi l'immense joy de savoir que l'avenir offrira d'autres occasions de vous voir Zya.
Votre compagnie est des plus agréable.


Relevé, Eiddin jeta un coup d'œil vers son père.


Zya

Et de le voir s'incliner devant elle...
Situation cocasse au plus haut point. Elle qui pensait s'ennuyer en venant ici avait, pour une fois, passée des moments assez ... étranges et mouvementés, ce qui, elle l'espérait, continuerait jusqu'à son départ des lieux...

Ce n'était que peu de choses.
Enfin si vous tenez à me remercier, offrez moi l'immense joy de savoir que l'avenir offrira d'autres occasions de vous voir Zya.
Votre compagnie est des plus agréables.


Et voilà qu'il se relevait à présent...
Croisant les mains sur le devant, elle le regarda un instant, hésitante, étant étonnée de la tournure que prenait l'évènement.
Fugitive pensée "Et bien, quand on dit que les occasions se provoquent...il semble avoir complètement assimilé le principe."
Regard jeté au père avant de revenir sur le jeune Margny.

Une occasion de me revoir, dites-vous?
Alors...si vous et votre famille ne faites rien au début du mois d'Avril, pourquoi... pourquoi ne feriez-vous pas un tour dans le Nord du Royaume de France, du côté des Flandres... Il y a un mariage qui s'y tient, aux environs du 5... avec des joutes...et un peu de Noblesse françoyse...
Il semblerait que je m'y rendrai... étant donné que le futur épousé se trouva être mon oncle, le Comte de Nijmegen...
Mais bien sûr, ceci n'est qu'une suggestion comme tant d'autres.
Je suis sûre que des occasions, nous en aurons d'autres, étant donné notre jeune âge...


Eiddin

Et d'un second coup d'œil vers son père Eiddin essayait de solutionner le problème. Lui qui n'était encore qu'un enfant, et un cadet en plus, pouvait-il prendre des décisions à la place de sa famille ? Non, tout comme il ne pouvait pas faire attendre Zya non plus.

Nous nous ferons une joie de nous rendre à ce mariage, et moi de saisir une de ces occasions de vous revoir.

Et voila qui était fait. En quelque sorte il n'avait pas décidé à la place de sa famille, il avait... anticipé. Après tout il ne risquait pas de se tromper son père voudrait sûrement confirmer ses bonnes performances et son oncle se réessayer aux joutes. Et sinon il convaincrait bien son parrain ou quelqu'un d'autre, c'est qu'elle était nombreuse la famille.


Zya

Nous nous ferons une joie de nous rendre à ce mariage, et moi de saisir une de ces occasions de vous revoir.

Tiens? Il choisit pour sa famille? Etrange... Elle, n'aurait jamais affirmé une telle chose concernant sa propre fraterie. Mais peut être sont-ils plus tolérents ou indépendants?

Soit...si vous avez confirmation de vos aînés, vous serez les bienvenues en nos terres.
Mais il me faut avertir avant toute chose mon Oncle et Dame Arielle, de votre possible venue.
Il ne vous restera plus qu'à le leur confirmer, par courrier, tout comme pour une possible inscription aux joutes s'y déroulant.

Et comment elle allait expliquer que des Margny allaient venir, maintenant? Foutue politesse qui veuille qu'elle ne décline pas une telle propostion!
Et pourvu qu'ils n'emmènent pas Coluche, sinon, c'en est fait d'elle... la Princesse l'étripera...


Eiddin

Bien qu'elle ait pût, subtilement, le rappeler à l'ordre lui l'enfant qui voulait décider pour les grands, Eiddin préféra faire comme si il n'en était rien. Il aurait l'air de quoi si soudainement il faisait mine de se souvenir d'avoir une grand famille sûrement supérieur à lui ? Mieux valait faire illusion et convaincre par la suite un membre des Margny-Riddermark.

Soit nous répondrons aux modalités en temps et en ordre. Puisque je vous ai fait venir jusqu'ici, permettez que je vous raccompagnes jusque votre tente Zya.

Tout en se dirigeant vers le campement des jouteurs, Eiddin tentait de faire le bilan sur ces quelques jours passés.
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